Communiqués de presse
Inscription Unesco OU éoliennes au milieu de la zone de classement des Plages du Débarquement, il faut choisir
Communiqué de presse
Arromanches-les-bains / Courseulles-sur-mer, le 7 septembre 2017
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En résumé :
Libre Horizon propose un nouveau site plus loin des côtes, moins cher à construire et hors de la zone maritime proposée à l’inscription des Plages du Débarquement sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco
"Notre opposition au projet actuel d’installation des 75 éoliennes géantes devant les plages de Juno Beach, Gold Beach et du port artificiel d’Arromanches reste déterminée mais se veut constructive. Les prix de l’éolien en mer ayant totalement chuté entre 2011 et aujourd’hui, il est maintenant possible de faire à moindre coût une installation hors de vue des côtes et surtout hors de la zone de classement Unesco." indique Elsa JOLY, présidente de Libre Horizon.
"Dans son rapport sur l’intégrité visuelle de mars 2013, l’Unesco rappelle sa très grande sensibilité aux éoliennes à proximité des sites classés. Le précédent du Mont Saint-Michel en 2010 doit nous alerter : l’Unesco avait formellement enjoint à l’Etat français de suspendre les projets éoliens en covisibilité, pourtant hors de la zone tampon du Mont. Vouloir aujourd’hui créer le plus grand complexe éolien de France en plein milieu de la zone de classement est totalement suicidaire" déclare Bernard LOING, président de D-Day Heritage et lui-même ancien haut responsable de l’Unesco.
Lors de l’assemblée générale de Libre Horizon, le 26 août dernier, les adhérents ont largement approuvé la position de Libre Horizon, confortés par les récentes attributions de parc offshore en Allemagne à plus de 50 km des côtes et sans subvention. Le prix de l’électricité y ressortant inférieur à 50 EUR le MWh, il faut s’interroger sur le besoin de subventionner massivement en France (1,1 milliards d’Euros par an) des parcs éoliens en mer à 10 km des côtes, pour un prix de l’électricité résultant de 226 EUR le MWh.
"On a tout entendu : que l’éolien en mer sous nos yeux, c’est beau. Que répandre pendant 25 ans une pollution quotidienne de 100 kg de métaux corrosifs dans la mer, ce n’est rien. Qu’installer des turbines géantes en plein milieu d’un cimetière marin, ce n’est pas un problème. Que l’Unesco n’y verra que du feu. Et maintenant, va-t-on nous dire que c’est mieux de payer 4 fois le prix qu’obtiennent nos voisins danois et allemands ?" interrogeait Amaury de LENCQUESAING, conseiller municipal de Crépon.
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17/10/2016 : le recours contre le projet éolien du Débarquement est déposé
Arromanches-les-bains / Courseulles-sur-mer, le 17 octobre 2016
Libre Horizon et 7 autres associations engagent un recours contre le projet de centrales éoliennes en mer au large des plages du Débarquement, devant Arromanches et Courseulles.
"Le dossier de classement UNESCO insiste sur le caractère exceptionnellement dense du champ d’épaves jusqu’à 20 km des côtes, faisant de tout ce champ subaquatique une des neuf zones de protection UNESCO. L’implantation du complexe éolien à 10 km des côtes d’Arromanches rendrait ce classement totalement impossible", indique Bernard LOING, président de D-Day Heritage.
"On voit aujourd’hui le plus grand projet éolien du monde se construire à 90 km des côtes anglaises, à un prix très inférieur à celui de Courseulles-Arromanches. C’est la triple peine pour nous : un prix très élevé, aucune filière locale, un site mémoriel profané sous nos yeux" déclare Elsa JOLY, présidente de Libre-Horizon.
"La population s’est largement exprimée contre ce projet lors de l’enquête publique, et le choix de la zone d’implantation s’est faite en catimini. Ce sont des industriels privés qui ont proposé cette zone à l’administration qui l’a acceptée, et s’enferme dans sa position, malgré tout ce que l’on apprend depuis. C’est un vrai loupé", déclare José ROBERT, conseiller municipal de Courseulles, qui a proposé un site d’implantation plus au large, très documenté.
Nous sommes déterminés et très soutenus. Nous sommes certains qu’après l’arrêt du projet éolien du site de Verdun, celui des sites du Débarquement va également être annulé.
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02/05/2016 : la contestation s’organise !
Arromanches-les-bains / Courseulles-sur-mer, le 2 mai 2016
Libre Horizon et les 53 associations membres de Basse Normandie Environnement (BNE) s’associent dans leur opposition à l’installation de 75 éoliennes en mer à seulement 10 km des plages du Débarquement et les vestiges marins du port artificiel d’Arromanches.
L’heure est au recensement de tous les arguments contre ce projet, il en a beaucoup :
- Le choix de la « zone propice » s’est faite en l’absence de toute concertation publique.
- Le complexe industriel en mer se situerait en plein cœur des plages du Débarquement, compromettant totalement le projet de classement de ce site historique exceptionnel au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
- Les matériaux choisis par les industriels provoquent pendant 25 ans une pollution quotidienne de 100 kg de métaux corrosifs dans la mer, avec des impacts certains sur les parcs à huîtres d’Asnelles, de Courseulles et de Ver-sur-Mer.
- La pollution visuelle aura un impact certain sur le tourisme local.
- Les pêcheurs de Port-en-Bessin seront interdits dans les 50 km2 du complexe éolien marin, en plein cœur de la zone de pêche à la coquille saint-jacques.
- Ces projets de complexe éolien en mer avaient vocation à développer une filière industrielle française, désormais abandonnée suite aux faillites d’Alstom et Areva.
- Les promesses d’emploi s’effondrent, tant en nombre (passant de 5 000 à moins de 50) qu’en qualification (conception à assemblage).
- L’implantation anticipée menace entre 20 et 30 vestiges subaquatiques inventoriés sur la carte établie par le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM).
- Les réserves officielles émises en mars 2015 par l’Autorité environnementale mettent en évidence la faiblesse et la partialité des études d’impact, confiées au seul consortium industriel pilotant le projet
- Enfin, les 3 projets de complexe éolien en mer (Courseulles-Arromanches, Fécamp et Saint-Nazaire) censés être indépendants, rendent le même jour leur rapport de commission d’enquête (impartiale ?!) avec un avis favorable malgré une opposition très nette des personnes qui se sont exprimées. Le seul point commun de ces trois projets, EDF (alliée à General Electric), tiendrait-il les trois plumes ?
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18/01/2016 : Au nom du progrès, NON ! Au nom du profit, OUI !
Arromanches-les-bains / Courseulles-sur-mer, le 18 janvier 2016
Le rapport de l’enquête publique a été publié la semaine dernière sur le site de la préfecture du Calvados. On le retrouve intégralement ici, au sein de la rubrique Enquête publique de ce site.
Ce que dit le rapport : 348 personnes se sont prononcées CONTRE le projet actuel, soit 67% des avis exprimés. Pourtant, l’enquête publique se prononce favorablement...
Notre réaction prend la forme du Communiqué de presse ci-dessous :
AFP - 17 août 2015 - Avis défavorable des pêcheurs au parc éolien offshore du Calvados
Caen, France - AFP - lundi 17 août 2015
Le comité départemental des pêches du Calvados donne un avis défavorable au projet de parc éolien de Courseulles-sur-mer (Calvados), dont l’enquête publique vient de démarrer, a-t-on appris lundi auprès des pêcheurs.
"Certaines pêches seront-elles autorisées, la pêche de nuit sera-t-elle permise ? Pour l’instant rien de précis, il est donc impossible aux pêcheurs du Calvados de se positionner favorablement", annonce le comité dans un avis dont il a envoyé copie à la presse.
"J’ai déposé cet avis défavorable lorsque le commissaire enquêteur est venu le 11 à Port-en-Bessin (Calvados)", a précisé Paul Françoise, le président du comité.
Les pêcheurs voudraient en outre savoir quelles seront les interdictions de pêche pendant la construction et quelles sont les "compensations", voire les "indemnités" prévues.
Ils déplorent en outre que n’ait "jamais eu lieu" une réunion avec les différents promoteurs de projets industriels en baie de Seine (extractions de granulat ou de boues du port de Rouen aussi bien que parc éolien), comme ils l’avaient demandé, selon le communiqué.
L’enquête publique sur ce projet de 75 éoliennes à plus de 10 km des côtes normandes se tient du 10 août au 10 octobre.
En 2013, la présidente de la Commission particulière du débat public du projet bas-normand (CPDP) Claude Brévan, avait indiqué que les pêcheurs s’inquiétaient du nombre croissant d’activités en mer mais qu’ils avaient toutefois été largement consultés en amont des projets.
Ce projet est l’un des quatre premiers projets d’éoliens en mer choisis par le gouvernement. Les autres se trouvent au large de Fécamp, Saint-Brieuc, et Saint-Nazaire. Ils doivent être mis en service d’ici à 2020.
Haut de page20/05/2014 - Les lieux de mémoire ne sont pas que du vent
Arromanches-les-bains / Courseulles-sur-mer, le 20 mai 2014
Proposition d’implantation plus au large du site éolien offshore
Tableau comparatif des deux sites :
Nous proposons de repousser au-delà des 12 miles marins l’implantation du site, afin de mieux préserver l’environnement, la navigation, la faune et le patrimoine historique.
Cette option est techniquement et économiquement possible, elle libérera l’horizon des lieux de mémoire.
L’implantation du champ des éoliennes est reportée de l’autre côté de la fosse du Parfond, sur des fonds de profondeur équivalente, donc sans surcoût.
Les 10 km supplémentaires du câble de liaison sont compensés par le rapprochement du site avec les grands ports du Havre et de Cherbourg.
A 20 km de la côte au lieu de 10, l’impact visuel est considérablement amoindri :
- la hauteur apparente est divisée par plus de 2 (effet cumulé de la distance et de la rotondité de la terre),
- de même, la largeur du champ sur l’horizon subit une réduction similaire.
Les routes maritimes au départ du Havre et de Ouistreham ne sont pas impactées.
On redonne aux ports de Courseulles et de Port en Bessin leurs zones d’évolution inchangées pour la pêche et la plaisance.
Haut de pageMay 20th, 2014 - Places of remembrance are not just gusts of wind
Arromanches-les-bains / Courseulles-sur-mer, May 20th 2014
A proposal for setting the wind farm further off shore
A new site for the offshore windfarm on the Normandy coast which will be both
ecological and sustainable.