Consultation Espèces protégées - Répondez avant le 2 février 2024 !!

Le Conseil national de protection de la nature (CNPN) a émis le 8 août 2023 un avis défavorable concernant l’implantation des 64 éoliennes en mer devant les Plages du Débarquement, considérant d’une part qu’une implantation à 10 km de la côte est totalement insuffisante pour l’éolien offshore, et d’autre part que ce "site hautement symbolique au niveau mondial en tant que plages du Débarquement revendiquant son classement à l’UNESCO" dispose d’une réelle alternative, "la zone de Barfleur [à 35 km des côtes] puisque le même opérateur EDF a obtenu en 2023 d’y installer un nouveau parc".

La DREAL Normandie (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) persiste et lance une consultation expresse dans le but d’obtenir une autorisation de destruction des espèces protégées, et permettre de démarrer les travaux de fondation en mer dans les prochaines semaines.

Nous avons là un moyen pour affirmer à nouveau nouveau notre position, reprise par la CNPN : Donnons notre avis en ligne pour cette consultation publique !

Cela prend 2 minutes, sur le site suivant : https://enqueteur.dreal-normandie.developpement-durable.gouv.fr/index.php?r=survey/index&sid=393677&lang=fr .

La consultation est totalement anonyme et l’expression y est libre. ll y a 7 questions dans ce questionnaire, dont uniquement les deux premières obligatoires avec un texte attendu, que nous vous suggérons ci-dessous si vous souhaitez aller vite :

Pour la question 1 :

Je m’oppose à cette demande de dérogation du fait des arguments soulevés par le CNPN : 1) une implantation à 10 km de la côte est totalement insuffisante pour l’éolien offshore, et 2) il existe une alternative réelle dans la zone Centre Manche 1 et 2 ("zone de Barfleur") à 35 km des côtes puisque le même opérateur EDF a obtenu en 2023 d’y installer un nouveau parc d’une puissance deux fois supérieure (1 GW) avec 47 éoliennes de nouvelle génération au lieu des 64 prévues à Courseulles, et sans subvention publique au lieu des 3 milliards d’Euros d’aide d’Etat pour le projet de Courseulles.

Pour la question 2 :

Un éloignement des côtes et l’adoption d’éoliennes de nouvelle génération permet de diviser par plus de 2 le nombre d’éoliennes et donc l’emprise en mer, les travaux, les effets sur les espèces protégées.

Pour ceux qui désirent en savoir plus sur l’avis défavorable du CNPN et sur les effets des 64 éoliennes dans la bande côtière du Calvados, nous vous invitons à parcourir l’article détaillé sur le site de Libre Horizon http://www.libre-horizon.com/spip.php?article565, qui présente notamment l’étude remarquable de M. Michel Collard sur les impacts les mammifères marins, dont les grands dauphins, et sur l’avifaune, notamment les espèces maritimes nicheuses locales.